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Le Coeur Cousu - Carole Martinez
Carole Martinez est une romancière française d'origine espagnole, née en 1966
Le cœur cousu est son premier roman
4ème de couverture:
Dans un village du sud de l'Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse... Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s'initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs, elle est condamnée à l'errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d'enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte : les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d'imaginer. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle de la vie.
Mon avis.....un conte pour adulte, on est en permanence dans l'imaginaire, un vrai bonheur, j'ai adoré!
Lorsque je vois le soleil je pense à la petite Clara.pour qui la lumièrel était la vie.Elle en avait tellemnt besoin que les jours d'hiver elle jouait pendant des heures avec une petite glace de poche . lUn jour elle se maria avec un vieil homme qui la trouvait tellement belle qu'il l'enferma de peur qu'elle lui échappe...Comme elle ne voyait plus le soleil elle dépérit.....Un prince charmant allait-il venir à son secours??????
Pour en savoir plus vous pouvez faire un petit tour chez Hélène sur son blog Lecturissime
Un 2ème roman, celui de BERGSVEINN BIRGISSON
La lettre à Helga
Bergsveinn Birgisson est né en 1971. Titulaire d’un doctorat en littérature médiévale scandinave, il porte la mémoire des histoires que lui racontait son grand-père, lui-même éleveur et pêcheur dans le nord-ouest de l’Islande.
Immense succès dans les pays scandinaves ainsi qu’en Allemagne, la Lettre à Helga est enfin traduit en français.
4ème de couverture
« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible.
Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie.
Mon avis:
Voilà, tout est dit, c'est un roman de 130 pages que j'ai lu d'une traite . Passées les trois premières pages qui me parraissaient plutôt négatives, la maison de retraite....moi qui vit à fond cet épisode avec maman, j'avais plutôt envie de me changer les idées.....mais heureusement on passe vite à autre chose!! Et c'est très bien! J'ai aimé...beaucoup!
Hélène en parle aussi ici